Voici (enfin !!), les photos de mes petits trips en Slovénie et à Menton. Rien de spectaculaire, mais une envie de partager ses moments passés solitaire.
Concernant la Slovénie, pas mal de galère... Beaucoup de pluies avant mon séjour, rendant quasiment toutes les rivières impraticable pour la pêche à la mouche, trop de bouillon. Le temps que les
niveaux baissent, il se remet à pleuvoir des seaux d’eau … J’aurais beau essayer de faire de la route pour chercher différents spots, cela n’aura rien donné.
Face aux inondations et leurs lots de faits divers, j’ai préféré faire demi-tour.
Les quatre jours de beau temps m’auront permis de sillonner les routes Slovènes de la vallée de la Soča et de faire une expédition pugnitive au Triglav, plus haut sommet de Slovénie.
Pour résumer :
- les Slovènes sont toujours aussi sympas ;
- il est encore possible de manger une grosse pizza et de boire ½ litre de bière pour 8 euros dans un vrai restau ;
- le camping Koren de Kobarid et le Pivka Jama à coté de Postojna offrent un confort remarquable pour 8-10 euros la nuitée ;
- le camion, c’est vraiment géniallissime ;
- pas beaucoup de cyclistes en Slovénie ;
- beaucoup de monde pour aller au Triglav ;
- mi-septembre, il n’y a que des vieux Allemands qui font du tourisme.
Je suis vraiment très déçu de ne pas avoir put rester plus longtemps et faire tout ce que je voulais … On ne peut pas vraiment lutter contre les éléments…
Des photos prisent pendant mes virées cyclistes :
Passons à l'ascension (lol) du Triglav.
J'avoue qu'on entend beaucoup de choses à propos de cette montagne... Mais franchement, à part la longueur de la ballade si on la fait à la journée (12h00 A-R sans trainer, depuis Rudno Polje),
il n'y a aucune difficulté !
Enfin si, l'unique difficulté est de rallié le bled du départ de la rando (Rudno Polje, donc ...). Puisque depuis Bohinj, il n'y a strictement aucune indication de direction ... Chaque
intersection a été faite au feeling dans la nuit noire de 5h00 du matin. Très bizarrement, je me suis perdu 2 fois ...
Au niveau de la renommée, le Triglav est à la Slovénie ce que le Mont Blanc est à la France. Il s'agit d'une vraie fierté nationale puisque le sommet a même été dessiné sur le drapeau nationale
Slovène.
Départ du camion à 6h00 du matin. Le soleil mettra plus d'une heure à pointer, laissant place aux lumières du petit jour :
Le Triglav se dévoile, il faudra aller au sommet de la plus haute pointe :
J'arrive au pied. Pour le moment, je ne suis pas déranger pas le monde ... C'est par là :
A une intersection où deux choix s'offraient à moi, je choisi au hasard d'aller à droite. Le sentier est très très raide, dans de petits éboulis. J'arrive à un refuge. J'avais volontairement
choisi de faire l'ascension en une journée en me passant des étapes offertes par les refuges, notamment parce qu'ils ont tous très mauvaises presses (très cher, bouffe pas bonne, couchage
médiocre) ...
Pas grand chose à l'horizon :
Rien de plus simple pour trouver son chemin. Il suffit de suivre les ronds rouges :
Je commence à m'élever pour arriver à une petite brêche. Je peux enfin voir de l'autre coté ... :
Un autre refuge, avec 2 grosses éoliennes, des rotations hélico en pagaille et pas mal de monde qui gesticulent autour. A partir de maintenant, je ne serai plus aussi tranquille ...
Voici maintenant ce que cetains osent appeler, je cite "une via ferrata". C'est complètement faux !
Effectivement, certains prennent la précaution (le risque ??) de s'accrocher ... Autant le dire tout de suite, ces artifices métalliques sont des aides à la progression parfois utile, mais une
chute dessus se terminerait très probablement en fait-divers...
Il faut suivre le fil de l'arête :
Pas encore arrivé ... :
Summit ! Triglav 2854 m, 5h30 d'effort non-stop :
Vers l'Italie :
"Ce que je comprends pas, c'est qu'après c'est vertical !!" © J. Janody
Beaucoup de Pyrrhocorax graculus
:
ça pique ! :
Bouh ! :
C'est parti pour le redescente. La difficulté étant de ne pas jeté des pierres sur ceux qui montent :
"La lalala lalalala, c'est la chenille qui redémarre ..." :
La descente est interminable ... A la journée, c'est une vraie bonne bavante, digne de l'Oisans
. Retour à la voiture à
18h00 ! Mal au pied et un peu soif.
Après les évènements météorologiques slovènes que j'ai déjà raconté, je décide de retourner en France. Logiquement, j'essaie de chercher du beau temps pour aller rouler avec un peu de chaleur.
La carte météo france dit qu'à Menton il fera beau => go !
J'accumulerai 350 km en quatre jours sur les petites routes entre Sospel, Nice, Monaco et Menton. Des cols raisonnablement raides, un magnifique bord de mer, un arrière pays typiquement
méditerranéen, peu de voiture, des températures clémentes ... Que demander de mieux ? De la neige...
Un bien joli coin qui donne envie de revenir :